Visite au Sanilh'Art 2009 publié le dimanche 11 octobre 2009

Sans calepin ni même cartes de visites, je me suis rendu en compagnie d'une amie à la foire de l'art de Notre Dame de Sanilhac (Sanilh'Art 2009), dimanche 4 octobre. Nous voulions profiter de ce jour magnifique ; l'un d'une série de journées estivales, si longue que même l'encart météorologique de la Dordogne Libre le plus fantasque n'aurait pu la présager.

Les visiteurs étaient venus en nombre pour regarder et pour certains admirer et acheter quelques unes des œuvres et nous dûmes nous garer presque en dehors du bourg.Sanilh'Art entre l'église et la salle du hautJ'ai fait la connaissance d'un jeune artiste, Frédéric Soula qui a un talent prometteur, mais dont les sculptures bénéficieraient d'être burinées à une plus grande échelle. Ses collages, eux-aussi pas assez ambitieux rappelaient beaucoup ceux que réalise Helen Hill, un peintre britannique qui exposait à l'entrée de l'église. J'ai aussi rencontré mon ami Christian Panissaud qui montrait des aquarelles brossées sur un nouveau support préparé par ses soins. J'avoue préférer de beaucoup ses anciennes aquarelles : celles qui représentaient de vieilles épiceries de village avec des véhicules d'un temps pas si lointain, mais néanmoins révolu. Elles me touchaient... Ca, c'était dans la première salle du haut.

Puis au fond, dans la seconde salle, se tenaient René Ventenat et son épouse. Les sculptures de M. Ventenat me plaisent, même si elles n'ont pas nécessité le travail minutieux des œuvres de Marco di Métal et d'un autre qui exposaient dehors des êtres fabuleux, faits de pièces mécaniques et de métaux doux finement amalgamés.

L'exposition s'étendait sur trois salles, dont l'église. Cette dernière, de toute évidence, abritait des œuvres dont la facture était dans l'ensemble plus habile que celle du travail exposé dans les deux salles du haut ; ce n'est pas pour dire cependant, qu'elles m'aient élevé l'esprit. Je ne puis expliquer pourquoi je n'étais pas aussi réceptif qu'à l'ordinaire aux efforts des peintres qui se trouvaient là. Peut-être n'avais-je pas envie de pardonner une fois de plus à certains d'entre eux de soumettre à mon œil blasé les croûtes vues en d'autres occasions ou bien dans lesquelles je ne percevais aucun progrès ou le moindre signe d'évolution positive et prometteuse.

Nous ne manquons pas de peintres du dimanche en Périgord, mais force est de constater que la qualité est très rarement au rendez-vous. Sans doute les bons peintres n'exposent-ils que dans leur atelier ou dans les galeries des grandes métropoles et s'interdisent ce genre de manifestation. C'est bien dommage pour nous les critiques du dimanche. Les expos auxquelles je me rends dans la région trop souvent me laissent froid et cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de dire :
« Voici une œuvre exceptionnelle ! »Collages et sculptures par Frédéric Soula
Frédéric Soula sculpteur et plasticien à Mensignac
Sanilh'Art dans la salle du hautSanilh'Art dans la salle du haut avec Nathalie au premier plan
Au fond, le rideau de scène (« 45 m² comme un Véronèse », dit l'organisateur Georges Brun). Les bâches qu'ont peintes une dizaine d'adolescents l'été dernier, sous la férule de Philippe Demeiller, aidé pour cet atelier par Sylvie Weber [extrait d'un article d'Alain Bernard dans le journal Sud Ouest]
René Ventenat et son épouse
Tatayet sur les genoux de Michel Dejeneffe ventriloque, non... René Ventenat sculpteur sur les genoux de son épouse
Bérénice peintre à Périgueux en Dordogne
Une jolie peinture de Bérénice au sujet de qui je n'ai presque rien trouvé sur internet...
Cliquez sur la bannière ci-dessous pour voir d'autres photos s'afficher sur cette page.
Et maintenant un petit moment de détente avec Tatayet et son maître que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

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Commentaire de Anonymous Laurence , le 15 octobre 2009 07:20  

Quel magnifique reportage, original et soigné. L

Commentaire de Anonymous boguy , le 15 octobre 2009 11:15  

De belles trouvailles, j'aime beaucoup la peinture de Bérénice.

Commentaire de Blogger rOger , le 15 octobre 2009 19:05  

Triste réalité,
Tatayet est une marionnette manipulé par un ventriloque !!

Quel naïf j'étais ...

Commentaire de Anonymous Sergi Faugiera , le 16 octobre 2009 00:50  

Bonser Lo René de lo long de l'aiga,
Tes sculptures sont magnifiques et c'est peu dire.
Chercher ne signifie rien en sculpture. ce qui compte, c'est trouver. Cette déviation de Pablo Picasso te sied merveilleusement.
Amistats de La Martinha.
Sergi Faugiera

Commentaire de Anonymous josie , le 16 octobre 2009 10:09  

Mince, je l'ai raté ! Dommage, j'aime assez cette manifestation des arts. L'année prochaine maintenant .
J'aime beaucoup ce que fait Marco Di métal. J'avais mis des photos de ses oeuvres sur mon blog .
Bonne journée William et merci pour ton petit mot sur mes souvenirs d'enfance si chers à mon coeur !

Commentaire de Blogger verogovinique , le 16 octobre 2009 18:30  

C'est toujours une expérience agréable la découverte de ces expos on y admire de nombreux talents,de nouvelles façons d'exprimer des sensibilités et des émotions,on évolue au coeur des couleurs et des formes,passant d'un univers à un autre.Merci will pour cette jolie balade
véro

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 21 octobre 2009 18:04  

Pur moment de bonheur avec Tatayet et son maître ; cela fait du bien de rajeunir par le rire !

Peintures aux encheres - Hotel des Ventes de Perigueux publié le mercredi 26 novembre 2008

Jaguar XJSJe suis un jour tombé amoureux d'une Jaguar XJS, qui passait parfois sous ma fenêtre dans une rue d'Hampstead, Londres. J'avais, en ce temps là, des revenus dont je ne peux aujourd'hui que rêver, et je voulais absolument acquérir ce carrosse pour la frime et pour le statut social qu'il m'apporterait. J'étais relativement à l'aise financièrement, mais pas au point de mettre £40 000 dans une voiture neuve. Aussi avais-je entrepris, un matin de février, d'aller à une vente de voitures d'occasions, pour tenter de m'en dégoter une de 9 ou 10 ans d'âge pour moins de £3000 (3525 €)... car en dépit de leur pouvoir de séduction, les Jaguars se dépréciaient de façon vertigineuse, à cause de leur manque de fiabilité et du coût énorme de leur entretien. Il en va de même pour les belles femmes, penseront certains hommes... pensée rétrograde à laquelle je n'adhère pas, vous vous en doutez.

C'était la première fois que j'assistais à une vente aux enchères. La salle était froide et humide et pleine de gens du peuple, venus faire de petites affaires. Parmi les voitures mises en vente se trouvait non pas une XJS, mais une Daimler dont je ne me souviens plus du modèle exact. Elle était blanche et son intérieur fait de noyer et de cuir rouge respirait le luxe et le confort. Mise en vente à £1500, je jetais tout mon dévolu dessus. Quand ce fut son tour d'être mise sous le marteau, j'étais fin près, mais les enchères montèrent jusqu'à £8000 sans que j'eusse le temps de lever un doigt. J'avais à faire à des pros qui connaissaient la valeur des choses. Je retournais chez moi en fin de journée sans une clé de contact dans les poches, mais avec mon pécule intact.
l'Hôtel de vente de Périgueux - extérieur
L'Hôtel des Ventes au 9 rue Bodin
Pris de raison, j'abandonnais peu de temps après l'idée de m'offrir une Jaguar et ne mis plus jamais les pieds dans une salle de vente... jusqu'à la semaine dernière, mercredi 19 novembre où, à l'Hôtel des Ventes de Périgueux, on vendait au profit des « Restos du Cœur », les peintures qui avaient été exposées au sous-sol du théâtre, durant le Salon du Livre Gourmand [ voir le billet au sujet du Salon ]. Comme autrefois, je fus surpris par la rapidité à laquelle se faisaient les enchères. Ceci était dû en partie, au fait que beaucoup des peintures soulevèrent peu d'intérêt et restèrent donc invendues. À trois ou quatre reprises, le commissaire-priseur baissa (après en avoir reçu la demande des artistes même) le prix d'estimation et commença les enchères à 50 € afin de susciter un peu plus d'enthousiasme parmi les acheteurs, mais cela n'eut pas toujours l'effet positif recherché. Alors qu'une de ses œuvres bradées n'avait rien rapporté, Me Bertrand Miallon dit, non sans une touche d'humour, en déclarant le tableau invendu : « ce n'est décidément pas qu'une question de prix... » On sait à quoi il faisait allusion.
l'Hôtel de Vente de Périgueux - intérieur
Intérieur de la salle des ventes

Vente de l'œuvre de Marcel Pajot par Bertrand Miallon, Commissaire-Priseur
Vente du portrait de Marcel Pajot. Me Bertrand Miallon, commissaire-priseur était responsable des ventes ce jour là
Des 39 œuvres misent en vente, seules 25 ont trouvé acheteurs et pour la plus grande part, le prix a eu bien du mal à s'élever au dessus des 100 € de l'estimation. Seules trois œuvres ont atteint 250 € ou plus. J'ai mis ici leurs photos et celles de deux des peintres. Elles faisaient partie des œuvres que je préférais, et celles de Marcel Pajot et de Christian Panissaud me plaisaient particulièrement. J'aimais beaucoup aussi dans son cadre noir, un dessin drôle et merveilleusement exécuté par Philippe Demeillier, un artiste que je ne connais pas.

Christian Panissaud à gauche avec Marcel Pajot à droite
Christian Panissaud à gauche avec Marcel Pajot
J'étais désolé de voir qu'il n'y avait aucune cérémonie faite autour de l'enchère. Seul le poster de Coluche accolé au bureau du commissaire-priseur montrait qu'une partie du profit des ventes (50% je crois) irait au « Restos du Cœur ». L'ambiance était si fade que seules se sont vendues les peintures qui, en temps normal, intéressent les investisseurs. Peu de gens renchérirent pour des raisons humanitaires. Sans doute, et ce n'est que mon avis, la vente aurait dû avoir lieu le dernier samedi du Salon du Livre Gourmand dans la salle où les chefs faisaient leurs démonstrations, lorsqu'il y venait encore beaucoup de monde. La recette (sans mauvais jeu de mots) aurait sans doute été supérieure à celle de mercredi (moins de 4200 € d'après mes calculs), car l'atmosphère aurait été plus propice à des ventes influées par le cœur et moins par l'intérêt.

Un Pajot rapporte la plus grosse enchère

Marcel Pajot - Danses Hongroises 40x40cm
Marcel Pajot - Danses Hongroises, acrylique sur carton plume 40x40cm : 950 €
Selon les informations fournies par Marcel Pajot au sujet de son portrait : « Il s'agit d'une œuvre (technique mixte) sur papier, 60 x 60 cm, de format peint 40 x 40 cm. Ces précisions un peu techniques ne sont pas sans importance, car ce sont elles qui permettent aux amateurs de se faire une opinion sur la pertinence d'un achat et le plus ou moins bon résultat d'une vente. Dans le cas précis, poursuit-il, le résultat est satisfaisant et d'autant plus gratifiant que la moitié du produit de la vente est versée aux « Restos du Cœur ». »
Et maintenant, voici les deux tableaux qui ont rapporté 250 € ou plus :
Vente des œuvres de Stephane Spittael et de Christian Panissaud
[1][2] Les œuvres de Stephane Spittael et de Christian Panissaud au cours de la vente

Œuvres de Stephane Spittael et de Christian Panissaud
[1] Stephane Spittael : 260 € [2] Christian Panissaud : 250 €

Le livre des pique-niques du Choeur
« Les Pique-niques du Chœur » est édité par l'Association ARKA et « L'Ensemble Vocal de Périgueux ». 80 pages, les portraits de tous les protagonistes et une quarantaine de reproductions des œuvres. On le trouve dans toutes les librairies de Périgueux et d'ailleurs aussi, sans doute.

Scène pour illustrer les pique-niques du ChœurJe remercie Marcel Pajot qui m'a signalé l'existence du recueil de recettes de pique-nique édité à l'initiative des membres de « L'Ensemble Vocal de Périgueux ».

Notez qu'il m'a envoyé une photo du recueil ouvert sur la page d'un autre peintre que lui ; plutôt galant de sa part, non ?

Le principe :
  • demander à chaque choriste de « l'Ensemble Vocal » de présenter une recette de pique-nique
  • associer cette recette à une composition musicale connue
  • demander à un artiste, peintre ou photographe, d'accompagner le tout d'une œuvre originale, avec trois contraintes : travailler sur un format carré, s'inspirer, très librement, soit de la recette, soit du motif musical et accepter la vente de son œuvre dont la moitié au profit des Restos de Cœur
  • regrouper le tout dans un livre
  • vendre les œuvres aux enchères

Christian Panissaud - aquarelle d'une Norton envoyée à Bercy en 2008Christian Panissaud m'a informé qu'il venait d'envoyer cette étonnante aquarelle d'une Norton au phare allumé à Bercy, pour une exposition qui rassemble des artistes français amateurs ou bien professionnels qui sont rattachés aux administrations financières.

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Quelques œuvres qui méritaient qu'on s'y attarde

Œuvres de Philippe Demeillier et de Sylvie Weber
[1] Le dessin de Philippe Demeillier : 100 € [2] Sylvie Weber : invendu

Œuvres de Bernard Lecru et de Yakinikou
[1]Bernard Lecru dit Bern's : 100 € [2] Yakinikou : 190 €

Œuvres de Daniel Faure et Evelyne GAUTRON-JAFFRAIN
[1] Daniel Faure : 100 € [2] Evelyne Gautron-Jaffrain : ?

Œuvres de Dominique Cour et de Brigitte Mathieu
[1] Dominique Cour : 200 € [2] Brigitte Mathieu : invendu

[1] Gérard St Cricq [2] Jean-Paul Mesnart
[1] Gérard St Cricq : 100 € [2] Jean-Paul Mesnart dit Papo : 100 €

Hôtel des Ventes de Périgueux
9, rue Bodin
24000 Périgueux
Tel : 05 53 08 60 84
Fax : 05 53 07 45 32

Restos du Cœur
23, chemin des Feutres
24000 Périgueux
Tel : 05 53 07 26 41
Fax : 05 53 07 61 63
Web régional : lesrestos24.free.fr/
Web national : http://www.restosducoeur.org/index.php

La 22e édition du Téléthon 2008 à Périgueux

Marcel Pajot profite de cette occasion pour nous rappeler que la « Société des Beaux-Arts » participera au prochain Téléthon, le vendredi 5 et samedi 6 décembre, avec sa traditionnelle opération (dont il avoue avoir été l'initiateur) « Mille croquis pour un grand dessein » : réaliser sur place (à l'Odyssée) le plus possible de dessins et croquis dont le produit de la vente, au même endroit, sera INTÉGRALEMENT reversé au Téléthon (plus de 3000 € l'an dernier).

Voici ce qu'il en dit : « La performance se déroulera pendant toute la durée des manifestations organisées au Théâtre l'Odyssée, donc le vendredi de 18 h jusqu'à la fermeture ( 21 h ?) et le samedi de 10 h à 19 h. Remise du « butin », soit l'intégralité du bénéfice des ventes, à 19 h. Chaque artiste ne sera peut-être pas présent en permanence mais il y aura constamment des peintres et dessinateurs au travail.

A noter que l'intérêt de la performance est de vendre, certes, mais c'est surtout de produire le plus possible d'œuvres (généralement des croquis rapides) pour satisfaire la demande du public pendant la durée de la fête, sachant que les prix pratiqués pour la circonstance (de 20 à 150 €) sont bien inférieurs aux prix habituels.

Les artistes seront installés dans le hall du théâtre sous la banderole de la Société des Beaux-Arts du Périgord « MILLES CROQUIS POUR UN GRAND DESSEIN ». »

Renseignements au Centre Information Jeunesse
11, place du Coderc
24000 Périgueux
Tel : 05 53 53 52 81
Email : cij@perigueux.fr
Voila... Qu'on se le dise !
[ Note : si vous voulez me signaler des erreurs ou apporter des précisions, merci de le faire ici. ]

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Commentaire de Anonymous beauvert , le 26 novembre 2008 17:27  

que de thèmes abordés dans ce beau sujet !

Les Jaguar ne marchaient pas si mal ! elles étaient un peu sensibles ! elles avaient les meilleurs carburateurs du monde ( des SU !). Le problème était souvent le manque d'entretien et les voitures délabrées trouvées sur le marché !

J'ai asisté à une vente aux enchères organisée par un commissaire priseur de Périgueux. il y avait 300 pièces à la vente ! Tout va tres tres vite ! Les acheteurs professionnels ont déjà fait leurs courses avant la vente !
Le commissaire priseur était impoli, et à la limite de la légalité....

Quant à la générosité... c'est devenu un marché bientot coté en bourse !

Commentaire de Anonymous association atelier-calligraphie , le 26 novembre 2008 21:27  

Un sujet intéressant.
Cette vente a du manquer de publicité, ce qui explique sans doute, avec le contexte peu propice à l'art pour les menues bourses, ce faible résultat des ventes. Il n'y a guère que l'art de haut de gamme (et pas forcément de haut niveau !) qui n'en souffre pas.
E.

PS. J'en profite pour te signaler notre stage (complet) qui aura lieu à la Maison du Gour de l'Arche samedi et dimanche. Une calligraphe professionnelle venue de Moselle, à l'autre bout de la France, nous enseignera la calligraphie gothique cursive sur des toiles de grand format ! Je te joins quelques documents et images.

Complément d'information sur : www.atelier-calligraphie.com/assoc/index.htm
_______Merci pour le com________

Je crois vraiment que cette vente aurait du avoir lieu sur la place d'Aquitaine ou dans le théâtre, lors du Salon du Livre Gourmand, et non pas trois jours après sa fermeture dans une salle de vente un peu froide et inhospitalière, où les gens présents étaient là principalement pour faire des affaires.

Ce sont effectivement les gens les plus fortunés qui se tirent le mieux de crises telle que celle que nous traversons et c'est pourquoi le luxe se vend bien, même en ce moment. W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 novembre 2008 15:27  

Je tiens à vous dire combien j'apprécie la qualité des images généralement publiées dans le blog et particulièrement celles qui illustrent ce dernier billet.
Evidemment, le résultat global de la vente est bien décevant... Sans doute aurait-il fallu plus de publicité car, en effet, cette vente n'a pas été perçue, si ce n'est par les protagonistes eux-mêmes (membres de l'association organisatrice et artistes donateurs), comme une opération de soutien aux "Restos".
On m'a dit que le livre de recettes "Les Pique-niques du Choeur" illustré par les repros des oeuvres considérées s'était très bien vendu pendant le Salon du Livre Gourmand. Il est donc permis de penser que les enchères auraient peut-être mieux "fonctionnées" sur place et à ce moment-là ! Mais cela était-il, matériellement, juridiquement ou administrativement possible ?
Beaucoup de mise à prix étaient, à mon avis, sous-évaluées. La toile de Bern's, comme d'autres oeuvres, méritait mieux ; "invendue" eut été préférable à "bradée".
Pour autant, je ne reprocherais rien aux bénévoles de l'Ensemble Vocal qui ont eu l'idée agréable d'associer musique, cuisine conviviale, arts plastiques et générosité, avec une légère dissonance pour ce dernier volet du quatuor. Il y avait un bémol dans la partition... M

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 novembre 2008 17:09  

Je suis d'accord avec toi william, la vente aurait dû avoir lieu lors du salon du livre gourmand. Cette démarche aurait été plus appropriée dans ce cadre, elle aurait évoluée dans un milieu convivial et peut-être plus chaleureux que celui de la salle des ventes. De ce fait, nos acheteurs plus enclins à ouvrir leur porte monnaies ! on peut toujours rêver....
Achetez le livre !
Très belles photos william !

______________Merci pour le com____________
Pas de signature, dommage.

On parle du livre intitulé « Les Pique-niques du Choeur » dont M ci-dessus parle dans son commentaire (je ne savais pas qu'un livre existait avant de lire son commentaire...) ?

Où peut-on l'acheter ? W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 novembre 2008 21:42  

C'est vrai que c'aurait été mieux ailleurs que dans cette salle triste (à la visite du matin une musique d'enterrement ne vous motive pas trop à faire des emplettes !) et un commissaire priseur certainement sympathique mais plus âpre au gain que motivé par les oeuvres humanitaires semble-t-il.
Un témoin déçu de cette prestation à la salle des ventes..

Commentaire de Anonymous thierry B , le 6 décembre 2008 10:46  

Très bon commentaire sur cette vente pour une oeuvre caritative "les restos du coeur", avec quelques bonnes peintures qui n'ont pas fait l'unanimité, même ) 50euros. L'Art même avec un peu de tapage médiatique n'a décidemment pas sa place à Périgueux.

Christian Panissaud, artiste peintre publié le vendredi 20 juillet 2007

Christian Panissaud peintre DordogneChristian Panissaud est un homme secret... Un peu à la James Bond auquel on pourrait favorablement le comparer (mais plus encore s'il avait mangé sa soupe quand il était enfant).
Voici un homme qui, à soixante ans, doit assurément plaire aux femmes ; ses paroles et sa discrétion suggèrent des années bien remplies comme celles d'un aventurier. Mais peut-être que sa réticence à me préciser les étapes de sa vie professionnelle n'avait pour but que celui de se rendre plus rugueux à mes yeux et me duper. Ses aquarelles, font penser que l'homme qui les peint est nostalgique ; et nostalgie et sensibilité vont toujours de pair. Elles expriment un passé heureux, où, encore minot, il passait ses vacances à l'île d'Oléron dans les années d'après guerre. C'était l'époque des Coco Bauer et des glaces à l'eau, que nous ont chanté Renaud et Jonasz.

Se sont des anglais, m'a-t-il dit, qui lui ont communiqué leur amour pour l'art et l'ont encouragé, à trente-cinq ans, à devenir peintre paysagiste. Il a depuis longtemps abandonné les paysages et s'efforce désormais à ne prendre pour sujet que les scènes témoins d'un temps pas tout à fait révolu, d'où cette nostalgie dont je parlais à l'instant.

Christian Panissaud peintureAlors, il s'arrête quand il voit une vieille Motobécane garée en face d'une épicerie, dont l'aspect semble avoir était figé dans le temps, ou une de ces vieilles station à essence que l'on peu parfois rencontrer dans les villages de France : ceux d'où la jeune génération s'est enfuie, n'ayant pu résister à l'appel de la ville.

La peinture, vous l'avez deviné, c'est son jardin secret ; et ses sujets que certains qualifieront de pittoresques, sont pour Christian qui les peint, et pour certains de ceux qui les regardent, un moyen de se replonger dans un passé qu'ils ne peuvent revivre autrement que par la mémoire. Je devine de gros soupirs, lorsque Christian est seul et qu'il pose son « martini shaken not stirred » pour se saisir de ses pinceaux... Bonne continuité Christian (et pour de nombreuses années encore), je me suis presque reconnu dans le portrait que je viens de faire de vous.

Christian Panissaud a remporté la médaille d'argent du Grand Prix d'Aquarelle de Bordeaux en 1991 (signé par Chaban Delmas).

Christian Panissaud, Artiste peintre
Aquarelliste
« Lespinadas »
24110 Manzac Sur Vern
Tel : 05 53 54 23 83

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 24 février 2010 00:18  

Bonjour Mr Panissaud. Je suis Eddie Marino. J'ai fais ma PMG en 2008 à vos côtés. Je souhaitais juste vous faire un petit coucou des Landes. Si l'occasion se présentait, je serais ravi de vous revoir ainsi que vos peintures. Le proprietaire de la maison que je loue habite à Gardonne. Donc peut etre une chance de se croiser. J ai toujours vos coordonnées téléphoniques. Je vous téléphonnerais si je suis dans le coin. Mes sinceres salutations. E.Marino

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